Le concours que nous avons organisez pour notre centième épisode était plein de vice, et seul deux participants ont réussit un sans fautes !
Vous pourrez lire et voir les hommages bédéphiles qu’ils ont produit pour être départagé juste après les bonnes réponses à notre questionnaire :
- Combien d’épisodes de « Les Voisins du Chaos » sont disponibles sur le site de la BDs au 20 septembre 2014 ? 32
- Quel chanson le héros de « Quai d’Orsay » utilise-t-il comme sonnerie téléphonique ? Seek and Destroy
- Quel est le prénom de la cousine de Léon dans « Jeu de Gamins » ? Camille
- Pour quel événement particulier « Traboule » a-t-il été écrit ? Le Festival Lyon BD
- Quels sont les magazines auxquels le traducteur de « Joe, L’aventure intérieure » a contribué ? Spirou, Comic Box, Prescrire, Génération Série (oui, toutes les propositions étaient justes)
- Quel groupe a composé la musique de la Bande Annonce du tome 1 de « Hell West » ? Hell of a Ride
- En comptant les HS, les minis, les crossovers, et les épisodes spéciaux, combien y a t il vraiment eu de One Eye Club avant le n°100 ? (Oubliez les bêtisiers) 132
Seule les contributions pour lesquelles les auteurs nous ont donné leur accord sont publiées.
N°1 : Arnaud Salembier
Bon, bah moi je ne crois pas au point de croix…
mais, j’ai rendu un petit hommage à Tyler Cross.
Pourquoi Tyler Cross ? Parce que Tyler c’est le Meilleur, c’est une excellente BD, et aussi parce que c’était plus facile à faire qu’un zombie…
Alors c’est un portrait de Tyler, réalisé en perles à repasser, que j’ai dues piquer à ma fille (vous ne croyez tout de même pas que je fais des perles à repasser en temps normal ??).
Il y a précisément 841 perles que j’ai disposées méticuleusement, et non pas sans difficulté, avec mes doigts agiles. Ma fille va probablement se rendre compte que je lui ai grillé toutes ses perles noires… pas grave, si je gagne je lui offrirai une ou 2 BDAlors je prie pour que toutes mes réponses soient justes et… je croise les doigts.
Merci à vous pour ce super concours !!
N°2 : Sébastien Foucault
De Cape et de Crocs
Une ode à la rêverie et à la poésie
Que les aventures de ces trois amis
Don Lope, Eusebio et Maupertuis.Laissant l’amphigouri
A leurs plus farouches ennemis,
Ils recourent tantôt à leurs charmes,
Tantôt à leurs lames,
Pour retrouver le maître d’armes
Et secourir leurs séduisantes dames.Jusqu’à la luna incognita,
Ils useront d’anacoluthes et zeugma
Pour terrasser les vils Mendoza,
Prince Jean ou Marquis des 3 cratères.Rien ne saurait tempérer ces forts caractères
Si ce n’est l’amour des êtres chers.Car pour ravir le cœur de leurs aimées,
La belle Hermine et l’astre Séléné,
Les compagnons se sont lancés
Dans ce périple mouvementé
Si proche de l’odyssée
Où ils daignent nous emmener
Pour notre plaisir d’enfants émerveillés.
N°3 : Marc Grassa
Alors voilà, c’est un hommage double que je souhaite rendre ici ; ce n’est pas pour une bande dessinée en particulier et j’espère qu’on ne m’en tiendra pas rigueur il s’agit d’un hommage à un héro de Comics et à mon fils qui l’a réalisé (sa 1ère réalisation de planche)
Enfant j’adorais le « »Silver Surfer » » et « »Batman » » et j’évoquais le plaisir que j’aurais eu à en posséder une planche (Nostalgie…) avec mon fils;
15 jour plus tard voilà le cadeau (inspiré d’une planche de Buscema) qu’il a réalisé pour moi :
N°4 : Éric Levesque
J’accuse
Oui j’accuse régis Loisel, la quête, l’oiseau et le temps de m’avoir fait sombrer dans ce passe temps idiot qu’est le neuvième art, et de m’avoir par la même dé-sociabilisé, béatifié par une lecture assidue des petits mickeys dont l’acquisition a ruiné ma famille pour au moins trois génération.
Monsieur le procureur, rappelez nous les faits : Il y a fort longtemps, dans une ère sombre ou l’héroic fantasy ne se limitait qu’a quelques bouquins que j’avais déjà moult fois relus (le seigneur des anneau, dunes…) et quelques films qui tournaient en boucle sur mon magnifique magnetoscopacassette (dark cristal, legend…) … enfin bref, il n’y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.
Et c’est la que les méchants cités ci-dessus, traîtreusement aidés par un libraire complice ont mis entre mes mains …je vous l’donne en mille… le premier tome (petit format) de la quête de l’oiseau du temps et là l’effet fut similaire à une volée de produits illicites que j’aurai ingurgité d’un seul coup (d’Où l’état béat que j’évoquais plus haut,… mon général.
Bon dieu que c’était bon, une nouvelle vision, un point de vue novateur sur ce genre… et tout ça… accompagné d’un dessin magnifique (à la relecture du livre, c’est tout petit, les couleurs sont criardes… merci les rééditions) mais c’était la baffe, la vrai, à la Astérix.
Puis ce fut l’engrenage, d’autre sont arrivés…la légende des contrées oubliées notamment. Voilà Monsieur le commissaire, j’étais perdu.
C’est pourquoi, je voudrais dénoncer aujourd’hui publiquement les zozos du début pour tout ce qu’ils m’ont fait subir et leur faire un gros bisous, parce que j’ai quand même beaucoup aimé çà, à mon âge fort avancé, après quelques cures de désintoxication bédeïque… j’aime toujours çà (Ça y est j’ai re-craqué)
N°5 : Guillaume Gagneux
A propos de Pascal Brutal tome 4 par Riad Sattouf (paru chez Fluide Glacial) :
Autant j’ai “intellectuellement” du mal avec le Ryad Sattouf de “la Vie Secrète des Jeunes » » ou de « »l’Arabe du Futur » », qui me semblent trahir par leur pessimisme une vision « »sans empathie » » d’une humanité bornée, sans avenir, autant Sattouf me semble exploser complètement ces réserves avec sa brillante série « »Pascal Brutal » », et démontrer a contrario qu’il est plus que capable de transcender la simple observation satirique de la bêtise pour atteindre à la fois des sommets comiques et une plus grande finesse dans son analyse politique (voire sociologique).
Ce qui est fantastique, c’est qu’au quatrième album des aventures bestiales du plus grand héros français (quelqu’un se souvient du SuperDupont de Gotlib et Lob ? le principe est a priori le même, mais la réussite de Sattouf beaucoup plus évidente), la veine semble toujours inépuisable : l’idée géniale de ce « Quattro », c’est de faire endosser à Pascal les oripeaux des modèles (ou anti-modèles, selon le cas) masculins de notre époque, du rappeur au footballeur, en passant par le stand up comedian ou le fils à papa dégénéré, et de pousser ainsi jusqu’au bout la logique « du spectacle » en exagérant les stéréotypes qui la nourrissent. Sattouf développe ainsi une véritable parole politique autour des thèmes les plus sensibles de la société française, tout en n’oubliant pas de munir son héros de « failles » qui le rendent sympathique au delà du ridicule des situations : la tendance homosexuelle de Pascal, qui revient régulièrement et humanise le personnage, en est bien sûr le plus bel exemple. On peut aussi reconnaître ici, en mois poussé il est vrai, une poésie de l’absurde qui évoque le meilleur de Pierre La Police.
Et bien sûr, répétons-le, le tout est incroyablement drôle !
Martin Morin :
S’il y a une bd que je devais choisir dans ma bdthèque pour la partager avec quelqu’un. Je choisirais l’édition intégrale « Le Photographe ». C’est pour moi un chef d’œuvre. Le dessin, les photos, le récit, tout est parfait. C’est la plus belle bd de reportage que j’ai lu. Genre que j’affectionne particulièrement.
Gilduin Couronne :
Azertoff :
J’ai déjà fais une carte blanche sur Spirou (merci encore), parlé de Romain & Augustin dans un épisode des éclaireurs, de la Bd de Reflet d’Acide, encore dans un épisode des éclaireurs. Ou des salons/festivals bd dans mon podcast KoiQisPASS.
Mais non, je vais juste mettre en avant mon billet sur le blog 9emeart.fr, ou je parle d’une belle BD : « Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait ses chaussettes ? »
Par ce que c’est une belle et touchante bd, et que j’ai jamais vu de publicité dessus nul part, alors qu’elle mérite amplement qu’on parle d’elle !
Encore une fois merci a toute l’équipe de la voix des bulles pour leurs podcasts.